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Le blog Ecolo du Jour a été lancé en 2006 afin de réfléchir, ensemble, aux meilleurs chemins à emprunter pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre notre quotidien plus écologique. Il se veut un lieu personnel d'échanges, de réflexions mais aussi et surtout, créateur d'idées et d'espoirs !
En ce qui me concerne, j'ai 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 ans, trois enfants et après 6 années en Suède, je vis de nouveau en France, à Lille, depuis 2011.

N'hésitez pas à vous abonner à la Newsletter, ce qui nous permettra de garder un lien et de continuer nos échanges d'idées, ou sinon, retrouvez Ecolo Du Jour sur facebook ou twitter

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Si vous souhaitez me contacter par mail : suede.gj arobase gmail.com


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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 13:46

couches-lavables.jpgOyé, Oyé......si vous avez un bébé et bien, vous allez peut être devoir passer aux couches lavables et ce, malgré vous !

 

En effet, un incendie s'est produit dans un entrepot d'une usine japonaise qui fournit 20% du marché mondial en produits ultra absorbants donc...on imagine tout de suite les conséquences que cela pourra avoir sur les prix et sur les approvisionnements des fabricants de couches culottes !

 

En tout cas, je compte sur vous pour nous faire part de cette expérience de couches lavables et pour vous guider, lisez ce très bon article de Nathalie sur La fesse cachée des couches lavables !

 

Décidément, aprés Fukushima, le Japon nous envoie de nombreux signaux pour un retour vers une vie plus saine et naturelle, qu'en pensez vous?

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 08:51

Oui, vous avez bien lu...bientôt, il faudra choisir entre manger ou se déplacer et c'est aux citoyens que ce choix doit revenir!

 

Je m'explique !

 

guar

 

Vous le savez, depuis quelques temps, je me suis mis à une alimentation plus saine et naturelle. Aussi, les produits qui peuvent paraitre insolites pour certains n'ont plus de secrets pour moi !....c'est pour cela que j'avais lu avec beaucoup d'attention cet article du monde sur le haricot de guar indien "dopé par les gaz de schiste".

 

Bon, naivement, alors que l'article commençait par un clien d'oeil aux vaches indiennes, j'avais été intrigué tout de même sur les conséquences au niveau de l'environnement et de l'écosystème indien.  Mais c'est hier que cet article m'est revenu en pleine tête..... en faisant simplement mes courses!

 

En effet, j'utilise régulièrement de la gomme de guar (qui est sans gluten donc..parfaite) pour épaissir des crèmes et en faisant mes courses hier...impossible d'en trouver ! Je demande dans le premier magasin bio....ah, non, désolé, on est en rupture de stock ! Comme j'étais très motivé, je vais dans un deuxième magasin et là, même réponse ! Enfin, dans le troisième, le vendeur m'explique que ce produit a été acheté par l'industrie pétrolière....7 fois le prix du marché, histoire de s'assurer de tout rafler ! Difficile de confirmer l'information mais force est de constater que le produit est introuvable dans les points de vente et qu'on en trouve encore sur certains sites internet mais pour combien de temps encore?

 

Pourquoi l'industrie pétrolière achète tout cela...et bien, c'est que le haricot de guar rentre dans le "cocktail" envoyé dans les profondeurs du sol afin d'en extraire les gaz de schiste !!!

 

Incroyable et choquant car ce produit est normalement bon marché et constitue un des aliments de base dans les préparations sans gluten !

 

Alors, si vous êtes allergiques au gluten, attendez vous certainement à une augmentation des prix des produits que vous mangez habituellement et ce, à cause de l'industrie pétrolière ! 

 

Manger ou conduire (en plus avec des gaz de schiste comme énergie!!), s'il faut choisir et bien, perso, mon choix est vite fait ! Et vous?

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 11:58

Depuis 12 ans maintenant, la ville de Göteborg a décidé de mettre en place un prix, d'une valeur de 100.000 €, afin de récompenser des particuliers, entreprises, chercheurs, homme ou femme politiques ... pour leurs actions en matière d'environnement.

TheGothenburgAward

 

Parmi les précédents lauréats, on compte entre autres Gro Harlem Bruntland (qui est souvent considérée comme la première femme politique à avoir pris en compte les générations futures), Al Gore ou encore Kofi Anan....excusez du peu :-) !

 

Cette année, le jury, composé de différents acteurs suédois dans le milieu de l'environnement, a récompensé deux entrepreneurs. En effet, le thème pour le prix de cette année était sur la fin du gaspillage et les deux personnes primées sont intéressantes à ce sujet.


 

Michael biddlerTout d'abord, Michael Bidder et son entreprise MBA Polymers. Cet ingérieur chimiste américain a commencé il y a 20 ans, dans son garage, à réfléchir aux solutions possibles pour recycler du plastique.

 

Il faut savoir qu'en Europe, 90% du métal est recyclé. Par contre, nos sociétés rencontrent un vrai problème avec le plastique car il n'est recyclé qu'à hauteur d'environ 5% …le reste partant dans des incinérateurs ou des décharges. Cependant, nous consommons beaucoup plus de plastique que de métal et dans la mesure où les formules chimiques des très nombreux plastiques sont très proches les unes des autres et qu'il existe une infinité de couleurs et de forme, il a toujours été très compliqué de recycler le plastique.


Alors que la production traditionnelle de plastique a pour origine le pétrole, Michael Bidder a décidé de partir de plastiques déjà utilisés, pour les transformer et les recycler. Au final, le système qu'il a mis en place permet de réduire entre 80 et 90% la facture énergétique pour la production du plastique. De même, son procédé permet de diminuer fortement les émissions de CO2 (1 à 3 tonnes de CO2 / tonne de plastique produite). En bouclant la boucle, l'approche de Michael Bidder met en place une économique soutenable ! 

 

Björn watabaranL'autre gagnant de l'année est un suédois, du nom de Björn Söderberg, qui a mis en place une entreprise de commerce équitable au Népal, watabaran. Le principe est de collecter des vieux journaux et papiers, afin de les recycler pour en faire des cartes de voeux, d'anniversaire.... à destination des marchés européens. Le respect de la personne est la démarche qui guide cet entrepreneur avec des salaires décents, des congés payés et un accés aux soins pour ses salariés !

 

 

 

 

Alors que le sommet de Rio+20 s'est terminé sans vraiment prendre de décisions à même de nous aider à lutter contre le réchauffement climatique et pour un monde meilleur, voilà deux entrepreneurs qui nous montrent que d'autres chemins sont possibles !

 

BRAVO !

 

Pour mieux découvrir Michael Biddler, une petite vidéo en anglais

 

 

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 16:23

Dans les premiers gestes "écologiques" conseillés, on entend souvent "Fermer l'eau lorsque l'on se brosse les dents"! Bonne idée mais saviez vous que toute votre alimentation peut également être définie suivant son empreinte écologique en eau et que dans ce cas, nous sommes loin des quelques litres d'eau du brossage de dents ?

 

water-footprint

 

 

 

Quelques chiffres :

 

Pour un kilo de fromage, il faut environ 5.000 litres d'eau !

Un kilo de viande de boeuf nécessite ....15.455 litres d'eau

La production  d'un litre de lait requiert 1.000 litres d'eau

 

 

Ces chiffres ont été calculés par l'organisation Water Footprint qui se réunit actuellement à Lausanne, afin de réfléchir aux outils à mettre en place pour mieux promouvoir cette unité de mesure. Quand on sait que plus d'un milliard de personnes sont en manque d'eau potable, que les nappes phréatiques sont parfois au plus bas et que, si le scénario "médian"  du GIEC se réalise, on risque d'avoir 7 milliards d'habitants, dans 60 pays, qui souffriront d'approvisionnement en eau d'ici 2060, il est temps de prendre en compte cette ressource dans notre mode de développement, non?

 

Alors, plutôt que de se lamenter, des chercheurs ont mis en place cet outil, permettant de prendre conscience des ressources en eau nécessaires dans la production de certains biens. D'ailleurs, des pays commencent à raisonner en empreinte écologique en eau dans leurs échanges. Ainsi, en Tanzanie, Egypte ou Ouganda, on parle d'exportation en tonnes mais avec parfois l'équivalence en eau ! La question est également débattue actuellement en océanie, pour savoir si cette unité de mesure doit être utilisée.

 

Alors, parlera t'on prochainement d'équivalent en eau dans les prochaines années? A priori, cela ne fait aucun doute et dites vous bien que plus vous choisirez des produits locaux et de saisons, plus vous réduirer votre empreinte écologique en eau ! Une des solutions est donc définitivement de devenir locavore !

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 18:23

Voici un papier que j'ai écrit pour le site Ecolo Info. Je publie une fois par mois sur Ecolo Info et vous retranscrit ici, avec quelques jours de retard (pour laisser l'exclusivité à Ecolo Info) mes articles.



L’université de Lundt, en Suède, vient de mener une analyse approfondie sur l’impact du biogaz en matière d’environnement. L’idée a été d’étudier un centre de production en Skanie (sud de la Suède), et d’en mesurer toutes les émissions (en amont et en aval).

 

 

 

Tout d’abord, qu’entend-on par Biogaz ?


Il s’agit tout simplement du gaz produit par la fermentation (ou méthanisation) de matières organiques animales ou végétales, en l’absence d’oxygène.


Depuis plusieurs années, cette filière se développe dans toute l’Europe avec plus de 40 sites de production en Suède, des expériences internationales comme Bio gaz max. Ou encore des études montrant que si l’on investit dans cette filière, l’Europe pourrait produire assez de gaz à la place du gaz importé de Russie d’ici 2020!


En plus de ces débuts prometteurs, les dernières recherches de l’université de Lundt ont permis de démontrer que le biogaz émet 95% de gaz à effet de serre en moins que lors que la production d’essence. Ce chiffre est spectaculaire et pourrait même monter à 120 % si l’on mettait des bâches sur l’engrais afin de limiter les pertes d’azote, et si parallèlement à cette approche, on alimentait en énergie les sites de production avec des copeaux de bois.


Alors, qu’attend-t-on pour investir pleinement dans cette filière ?

Sachez en tout cas que la Suède est très en avance sur ce sujet et que cela devient même un sujet de communication grand public pour les entreprises, à l’image de cette vidéo d’un fournisseur d’énergie:

 


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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 15:46

Les résultats des élections européennes de ce week end montrent à quel point les citoyens européens sont prêts à écologiser leur quotidien.  

 

Aussi, l’idée de la société (suédoise) Plantagon de créer une serre verticale est particulièrement ingénieuse et porteuse d’espoirs.


Au-delà du coté « sympathique » à savoir que l’on plante, au niveau du sol, des graines, lesquelles « montent » grâce à une spirale tournante, pour arriver à maturité tout en haut de la serre, ce concept novateur répond à trois problématiques qui se posent à nos sociétés :


 

-         L’urbanisation croissante de nos sociétés. Actuellement, plus de la moitié de l’humanité vit dans des grandes villes et les organismes internationaux prévoient que nous serons 80% à vivre dans des grands ensembles urbains d’ici 2050. Aussi, au-delà de la conception entièrement nouvelle des villes, il faut également y faire entrer des espaces verts et/ou des poumons. Peut on envisager des kilomètres de bitume et béton sans fin ???

 

-         L’alimentation de l’humanité! Il n’est pas sain d’éloigner toujours plus les lieux de production des lieux de consommation. Pourquoi ne pas imaginer, dans le cas présent, des serres verticales dans chaque quartier, permettant d’alimenter les habitants des dits quartiers ! Imaginez un peu les économies de transport et de stockage !

 

 

-         La pression démographique est telle que nous allons devoir trouver des solutions pour préserver nos espaces cultivables. Au-delà des performances agricoles recherchées en permanence, on travaille cette fois ci sur l’espace lui-même ! Ainsi, la serre verticale repose sur 10.000m² au sol, pour une production agricole équivalente à des cultures couvrant 100.000m² !

 

 

Comme souvent, pour permettre des avancées technologiques en matière d’environnement, il faut des précurseurs ! Les chinois se disent intéressés….espérons que les européens saisiront également cette opportunité ! Actuellement, l’approche parait insolite mais dans 5 ou 10 ans, elle sera peut être très répandue …souhaitons le !

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 08:25
Lettre ouverte au Ministre d'Etat, Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du territoire : Jean Louis Borloo.

 

Mon Cher Jean Louis,

 


Tu ne m’en voudras pas de te tutoyer. Même si nous ne nous connaissons pas, j’ai toujours eu une sympathie pour les ministres de l’environnement, qu’ils soient de droite ou de gauche. A chaque fois, je me dis que si vous faites du bon boulot, c’est l’environnement qui en sortira gagnant.


 

Cependant, depuis quelques jours, je vois que tu t’attaques à un dossier extrêmement sensible pour ta majorité…..le pique nique ! Connais tu le jeu « Pique Nique Douille, c’est toi l’andouille ? » J’imagine que tu l’avais oublié en te lançant dans cette nouvelle croisade : taxer les produits jetables, qui sont souvent utilisés lors de pique nique.


 

Attention, voilà un dossier explosif sur lequel les parlementaires actuels de la majorité se sont battus pour ne surtout pas mettre en place cette taxe écologique. C’était couru d’avance. En effet, quand tu fais un pique nique…..tu consommes des produits jetables donc, tu « créés » une richesse au niveau national avec un PIB qui va augmenter. Ensuite, avec un peu de « chance », les pique niqueurs peuvent oublier leurs assiettes, couverts et autres ustensiles en plastiques…permettant ainsi de polluer les sols….et à terme, nos nappes phréatiques. Là, BINGO, on fait marcher la machine économique avec des stations d’épuration. Franchement, si l’eau des nappes phréatiques est moins polluée, cela fait moins de travail pour les collectivités (et/ou entreprises privées)…ce qui n’est pas bon, dans une société du toujours plus! Tu en conviendras.

 


Et puis, plus notre environnement est malsain, plus nous tombons malade et là…..REBINGO, on va chez le médecin, on consomme des médicaments…….et ça, c’est bon, pour le PIB et notre croissance. Quant à la sécu, comme on la pousse à être déficitaire et bien, hop, on rembourse de moins en moins les médicaments et les prestations, fragilisant ainsi les plus démunis.


 

Franchement, mon cher Jean Louis, je suis quand même déçu par ta naïveté et le conservatisme de ta majorité.  Tu voulais également étendre à d’autres produits le principe du bonus-malus ! Mais enfin, tu rêves ! Si on consomme des produits de mauvaise qualité, c’est « tout bénef » pour la machine économique (cf ci-dessus).


 

Pousser les consommateurs à acheter un frigidaire qui consomme moins d’électricité ?....mais tu n’y penses pas, ça va faire baisser la consommation chez EDF et puis, il faut les rentabiliser, nos centrales !


 

Nous inciter à choisir le produit qui génère le moins de CO2 ? Mais enfin, cela pourrait nous détourner de produits en provenance du bout du monde …mais qui sont si peu chers.


 

Même pris sur le ton de l’humour, tout cela est désolant, non ? Je me demande parfois ce que tu peux penser de ta majorité si rétrograde et à la botte des lobbyes ? A jouer à « pique nique douille, c’est toi l’andouille » avec des parlementaires qui ont le regard tourné vers le 20ème siècle et non le 21ième, on est certain de perdre.


 

L’esprit du Grenelle est mort, c’est bien dommage car ….. tu devrais rappeler à tes camarades qu’il existe aussi un autre dicton : « rira bien (jaune !!) qui rira le dernier ».

 


Bon courage quand même !


 

Grégoire

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 08:36

J'ai actuellement trop peu de temps pour bloguer mais j'avoue que la crise financière actuelle m'interpelle.



Hier, je lisais que la Banque centrale Européenne avait injecté 70 milliards d'Euros pendant que son homologue britannique en injectait environ 25 milliards et la FED, plus de 85 milliards. Ce matin, cette dernière injecte de nouveau ....180 milliards de dollars dans le circuit financier !!!!

D'où vient cet argent? Est il, là aussi, fictif, comme cela a été le cas dans les subprimes? Qui paye ou qui va payer, en final, les manquements des politiques qui nous gouvernent?

Pour vous aider peut être à comprendre un peu mieux la mécanique, je vous invite à lire cet article (en cliquant ici) et vous le verrez, son titre est peut être prémonitoire !

Toujours est il que l'ensemble de la situation me parait préoccupante, d'autant plus que les victimes de ces errements ne seront peut être pas celles qui ont engendré cette situation !

J'ai vraiment tendance à penser qu'e
n matière de finance, tout comme en matière d'écologie, on a vraiment besoin de bon sens et de logique !

Qu'en pensez vous?

 

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 08:13

Les chiffres des ventes automobiles en Suède me laissent perplexe ! Ainsi, sur les 6 premiers mois de l'année 2008, les voitures considérées comme vertes (roulant à base d'Ethanol, de biogaz ou encore hybride) ont représenté plus de 30 % des ventes de véhicules neufs ! Dans certaines grandes communes (comparable à nos départements), ce chiffre peut monter jusqu'à 43 % !




Alors qu'en France, les agrocarburants sont appelés par certains "Nécrocarburants" ("La faim, la bagnole, le blé et nous" de Fabrice Nicolino), qu'ils sont de plus en plus montrés du doigt comme étant à l'origine de la faim dans le monde, les Suédois s'engouffrent au contraire de cette direction.

Seraient ils devenus soudainement peu respectueux de la nature et des autres? Manqueraient ils d'information par rapport aux Français? Pour ce dernier point, j'en doute énormément car ici, pas un jour sans un article de fond, dans les médias, sur le réchauffement climatique, les questions énergétiques et autres sujets environnementaux.


Je crois que la différence d'approche vient, une fois de plus, du pragmatisme suédois, en opposition à la "passion" française.



 Je me demande en effet s'il ne vaut pas mieux produire de l'éthanol et/ou d'en importer un minimum, ce qui permet de peser sur le marché de l'offre (comme le fait la société suédoise dont j'ai parlé ici), plutôt que de s'opposer à une filière qui se développera, quoi qu'il arrive?


En nous fermant ou tout du moins en nous opposant à ces nouvelles sources d'approvisionnement, nous risquons également de passer à coté des agrocarburants dits de deuxième génération, en orientant ailleurs nos investissements(publics et privés) en matière de recherche et développement.


Dans un monde globalisé, peut on réellement fermer nos frontières aux agrocarburants en sachant que les Etats vont en produire de plus en plus (au regard des programmes environnementaux de Mc Cain et Obama) et que de nouvelles technologies d'exploitation vont se mettre en place? Cet isolement ne sera t'il pas une plus grande dépendance, encore, au pétrole ou au nucléaire, sans préparer l'avenir?


Plus je cherche à comprendre ces enjeux, plus je me dis qu'il faut que nous ayons une attitude très volontariste en matière d'agrocarburants: importation uniquement d'agrocarburants équitables avec des normes mondiales reconnues par tous (avec comme critère premier, la production d'agrocarburants qui n'a pas eu d'emprise sur les forets primaires), mise en place de normes drastiques au niveau des moteurs pour limiter les consommations et les émissions de CO2 (à ce sujet, un débat crucial ce déroule actuellement au Parlement Européen), orientation de notre recherche sur les agrocarburants de seconde génération et incitation fiscale plus forte en France pour ces véhicules.


Enfin, pour les questions de faim dans le monde, ne touchons nous pas un problème qui va au delà des agrocarburants
avec une répartition des richesses injustes, des systèmes de subventions qui étouffent les petits pays et une trop grande consommation de viande dans les pays occidentaux (quand on sait qu'environ 40% des récoltes sont destinés au bétail..!!!).


Alors, je ne sais pas comment vous voyez les choses mais pour moi, les agrocarburants, il faut "y aller" plutôt que de les dénoncer en permanence. Autant être acteur dans une filière (en en connaissant toutes les conséquences et en faisant en sorte de les corriger si nécessaire), plutôt que d'attendre...une éventuelle solution miracle, non?
 

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 14:33

Retenez ce nom : genepax ! Voici peut être une société qui va révolutionner le monde de l'automobile avec son invention : un véhicule qui fonctionne à l'eau.

Actuellement, la technologie développée permet, avec un litre d'eau, de rouler pendant une heure, sur 80 kilomètres. Alors, même si les performances ne paraissent pas encore exceptionnelles, moi, j'aimerais bien avoir un tel véhicule pour les déplacements de proximité. Pour les autres, je prends le train et voilà, le tour est joué.

Inutile de vous dire que des "experts" vont vite nous expliquer que ce n'est pas possible. On les comprend : l'eau de pluie n'est ni privatisable, ni commercialisable donc, c'est un vrai manque à gagner pour des entreprises.

En tous les cas, quand je vous disais il y a quelques semaines que le pétrole cher était une vraie chance pour nos sociétés, je ne m'attendais à voir des applications aussi rapidement !

Une fois de plus, merci à Sven pour l'info


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